"ll était déjà mort...

Mais l'un des soldats, de sa lance, lui ouvrit le côté."

19 mai 2013

Bien-aimés,

Vous le savez, toute ma vie je suis restée dans le silence face aux diffamations destinées à ruiner ma réputation pour freiner d'autant l'évangélisation.

Mais aujourd'hui, il s'agit de quelqu'un d'autre.

Les attaques portent sur le Père Marie-Dominique PHILIPPE OP, décédé donc hors d'état de se défendre.

Tout au long du mois de mai, consacré à Marie, ces attaques allaient s'amplifiant considérant comme un fait établi ce qui n'est que prétendu.

Mon propos ici n'est pas de défendre celui qui n'a pas besoin d'être défendu, celui qui, pendant 33 ans m'a été donné par Dieu comme père spirituel - ce que j'ai toujours considéré, et considère toujours, comme un don gratuit et inestimable.

Non, lui, il n'a pas besoin d'être défendu.

Il a donné sa vie à "Jésus-Christ, le Défenseur", il a vécu sous le souffle du Paraclet, le Défenseur, il a vécu avec Marie, Advocata nostra, il a vécu pour le Père de toute miséricorde.

Mais c'est nous qui avons besoin d'être défendus !

Défendus contre le prince du mensonge ! Défendus pour ne pas le laisser tuer dans nos coeurs la sainteté qui a rayonné du coeur de ce prêtre de Jésus !

Non, les attaques dont il est objet ne changent rien à mon regard sur lui.

Je confesse même que plus il est attaqué et plus je le contemple revêtu de la Gloire promise par Celui à qui il a donné sa vie.

Des paroles de l'Ecriture sont murmurées par l'Esprit Saint à nos coeurs.

En particulier dans l'Apocalypse, les deux témoins mis à mort et qu'il n'était pas permis d'enterrer... leurs cadavres étaient exposés sur la place publique !

Et les habitants de la terre se félicitaient et échangeaient des cadeaux car ces deux témoins étaient leur tourment.

Mais après trois jours une voix du Ciel vint qui disait : "Montez ici" – et la vie leur revenait et ils montaient au Ciel à la terreur de leurs ennemis.

Alors, demeurons fidèles avec Marie, demeurons fidèles pendant ces "trois jours".

Demeurons fidèles à son prêtre quand il est traîné dans la boue, ne craignons pas d'y être traînés avec lui. Plus bas que lui fut traîné le Sauveur : nous l'y rencontrons.

En Marie votre petite soeur Myriam

 

ps : Des témoignages sont-ils des preuves ?

Deux témoins disent vous avoir vu commettre un crime. C'est le cas de Suzanne. Etes-vous coupable pour autant ?

Et si c'est un grand nombre de (faux) témoins, ayant les mêmes intérêts en commun qui vous accusent ? En serez-vous plus coupable ?

Comment allez-vous pouvoir vous défendre ?

Quand vous êtes accusé par des (faux) témoins de ce que vous n'avez pas fait, comment allez-vous prouver ce qui n'existe pas ?

Suzanne avait comme défenseur le jeune Daniel qui a su poser les bonnes questions - mais aussi, Israël l'écoutait !

Et aujourd'hui ?

 

Lettre de Mère Myriam à lire aussi ici.