Ecclésiastiques

HOMELIE

 du curé doyen, P.O.

 

„...Comme Moïse éleva le serpent dans le désert, ainsi faut-il que soit élevé le Fils de l´homme...“ Jn 3, 14

 

 Nous connaissons bien dans l´Evangile ce que signifie : „élevé“. Nous, qui embrassons la croix avec piété, nous savons comment a eu lieu la première et la véritable élévation.

Alors on n´avait pas embrassé le Corps précieux de Jésus, mais c'est comme blasphémateur, qu'Il a été crucifié... on l´a outragé, on l´a insulté, on l´a bafoué...

Nous avons vu aussi l´expérience de ceux qui, sur la parole impérative de Jésus, ont pris leur croix quotidienne, ont essayé de suivre Jésus ; eux non plus n'évitaient pas d´être „élevé“... et cette élévation, pour eux aussi, signifiait  : crucifixion dans leur âme ou dans leur corps.

Les Soeurs Mariales elles aussi ont eu leur "élévation".

Pourtant,  j´ai dans mes mains la lettre de reconnaissance des Soeurs Mariales authentifiée officiellement. D'ailleurs, moi, je n´en avais jamais douté.

Elles sont une communauté reconnue... Dès lors, elles peuvent fonder partout au sein de l´Eglise dans le monde entier et fonctionner partout. 

J´ai des preuves que les calomnies concernant leurs faits et gestes sont fausses. ...

Pour cela je voudrais demander aux chers fidèles de ne pas juger prématurément, mais d'attendre la fin, de sorte que plus tard nous n´ayons pas à nous excuser en disant : „nous nous sommes trompés“.

Je voudrais bien ne plus avoir à parler pour les défendre car c´est vrai que dans l´avenir, je les défendrai autant que maintenant, car je sais qu´elles sont innocentes.

Mais quand ce sont les intentions qui sont mauvaises et qui veulent nuir, face aux mauvaises intentions, je ne peux pas les défendre. Mais alors, avec elles, j´accepte volontiers d´être moi-même „élevé“.

Amen.

   P. O.
Curé doyen

extraits d'une homélie pronncée le 14. septembre 1998

 

 

 

 

Cardinal Albert Decourtray

 

LE CARDINAL ARCHEVEQUE DE LYON

5.02.92

Chères soeurs,

Je veux vous dire merci pour votre accueil si amical et si vrai. Nous avons beaucoup progressé, je crois, en quelques heures.

Je vous demande encore de me pardonner mes retards et mes incompréhensions qui vous ont fait souffrir ces dernières années. Il faut maintenant regarder vers l'avenir avec une confiance renouvelée.

Quoi qu'il en soit je rends grâce au Seigneur pour sa présence unifiante et stimulante en nous !

Bien affectueusement, en Lui

† A Card Decourtray

 

 

 

Je voudrais aussi donner mon témoignage

à propos de la communauté des Soeurs Mariales...

dans leur accueil des plus pauvres, dans leur simplicité et dans leur ouverture.

Ce que j'ai vu c'est que ce sont des femmes heureuses, joyeuses, épanouies, priantes (j'ai prié avec elles).

Je les vois vivre dans une grande pauvreté évangélique, dans la joie et la foi.

Je ne dis que ce que je vois en témoin ancien et plus récent.

un prêtre en France

 

 

 

Ici, à Mars, je me suis demandé : qu'est-ce que veut signifier un couvent contemplatif au milieu d'un village paysan, tout près d'un carrefour plein de bruit du trafic, la chapelle directement placée à côté de la route, le samedi animé des activités de sport et des fêtes avec beaucoup de peuple...

Les Soeurs vivent le désert au milieu des hommes... regardées peut-être comme des êtres étranges...

En parlant avec Mère Myriam et avec des Soeurs de la Communauté, j'ai bien constaté l'amour ardent envers le Christ et envers les hommes.

Je suis convaincu que vivant cet amour surnaturel envers Dieu et le prochain, vos prières portent des fruits visibles. En gagnant un ami dans ce village, vous en recevrez dix...

Je vous souhaite tout de bon et je prie pour votre Communauté.

Mars, le 21 mai 2001

un Curé en Suisse