Témoins

 

 

 

 

 

Regina Caeli, laetare, alleluia:

quia quem meruisti portare, alleluia.

Resurrexit, sicut dixit, alleluia.

Ora pro nobis Deum, alleluia.

 

 

 

 

 

 

 

Mère Myriam, fondatrice des Soeurs Mariales, répond aux questions des jeunes

dans le cadre d'une conférence publique en France, en 1999.

Le témoignage de la vie contamplative : "Dieu seul suffit !"

 

 

 

 

Lors d'une conférence publique en France, en 1999, Mère Myriam, fondatrice des Soeurs Mariales,

répond aux questions que lui posent les jeunes.

Nous avons choisi de les mettre en ligne car ils répondent à l'appel que le Pape Francois lance à tous :

"Partager l’expérience de la foi, témoigner la foi, annoncer l’Évangile est le mandat que le Seigneur confie à toute l’Église, et aussi à toi".

 

 

 

 

"JE ME PRONONCERAI POUR LUI"

Vendredi 30 octobre 2015

 Le Père Marie-Dominique Philippe, a été "reconnu coupable" ?

Proche de la fête de la Toussaint, j'apprends par Vatican News et par Radio Vatican, que mon père spirituel, le Père Marie Dominique Philippe, « avait été, à titre posthume, reconnu coupable » …

On ne dit pas par qui... Tout cela est mentionné seulement à propos du pèlerinage de la Communauté Saint-Jean  qui est allée à Rome pour fêter les quarante ans de sa fondation.

"Ces 40 ans marquent un évènement important pour la communauté (Saint-Jean) qui a dû faire face à plusieurs difficultés ces dernières années. En 2013 le père fondateur, le Père Marie-Dominique Philippe, avait été, à titre posthume, reconnu coupable dans des affaires de moeurs. Plusieurs frères de la communauté ont également ont été impliqués dans des affaires de moeurs."

C'est clair : le mort, qui n'a jamais été accusé de son vivant, est, à titre posthume, "reconnu coupable" ...  les frères de Saint-Jean ne seraient que "impliqués" ...

 

Bientôt, c'est la Toussaint. Dans mon cœur, c'est aussi la fête du Père Marie-Dominique Philippe. Pour moi, il était et demeure un saint. Avec Jésus, le "Témoin Fidèle", j'espère en être témoin aujourd'hui comme il m'a été donné d'en être témoin pendant 33 ans, jusqu'à son rappel à Dieu.

Face à ce « reconnu coupable » public, je dois témoigner publiquement pour lui, ici, avec Marie, la Vierge Fidèle, présente, Elle aussi publiquement, auprès de son Fils condamné.

Encore et toujours, les mêmes Paroles de Dieu se rappellent à mon cœur...

« Il était déjà mort... Mais l'un des soldats de sa lance lui a ouvert le côté.... »

L'âme de Jésus est séparée de son Corps... Il ne sent plus ce coup, qui se voulait mortel mais ne l'était plus, ne pouvait plus l'être, pour Lui.

C'est pour Marie qu'il l'est.

La lance qui traverse le Coeur de son divin Fils, blesse mortellement le Coeur de la Vierge, sa Mère.

Heureux sommes-nous si nous pouvons participer à ce mystère dans la Foi.

Un procès fait à un mort. Il ne fallait pas que le peuple le déclare saint. Alors vite, vite, un 'procès' posthume sans avocat ni défense. Sali en mai 2013 dans des media français, il est déclaré avoir été « reconnu coupable » en octobre 2015 dans des media du Vatican...

Heureusement, dans la Béatitude éternelle, où mon espérance le contemple par la foi et dans l'amour, lui ne peut plus sentir cette abjection...

Mais, le traîner dans la boue, ou l'y laisser être traîné sans ouvrir la bouche, serait-ce cela, le prix de l'ouverture des portes du succès devant ses enfants ?

Reniement par la parole, par les actes, par omission, par un silence complice ?

Pour ma part, ce serait contraire à ma conscience. Parce que, le Père Marie-Dominique Philippe, je ne l'ai jamais vu autrement que comme le saint prêtre qu'il était et qu'il demeure auprès de Dieu, comme l'espère ma Foi.

Ce serait contraire, aussi, au véritable bien de l'Eglise.

Il est à la mode de se comporter en Eglise comme sur un ring de boxe, où tous les coups seraient permis.

Calomnies, diffamations, désinformations... contre quiconque choisit Dieu plus que les hommes... contre quiconque se prononce pour Jésus devant les hommes.

Se prononcer pour Jésus, c'est le confesser, certes. Mais c'est aussi le servir, le suivre, devenir son disciple, vivre sa Vie,  jusqu'à être configuré à Lui.

Se prononcent pour Lui devant les hommes ceux qui ne veulent faire aucun péché.

Même si l'ouverture des portes de la carrière, mondaine ou ecclésiastique, c'était au prix, oh  d'un petit péché... ces petits (ou gros) mensonges, pour falsifier l'histoire... ces calomnies, ces désinformations, ces dénigrements par derrière, ces meurtres par la langue... puis ces petites compromissions 'politiques'... tous ces péchés qui tuent, pour le succès... un succès terrestre.

Se prononcer pour Jésus c'est, depuis toujours, accepter la perte de sa réputation et jusqu'à sa vie pour Lui. Que ce soit d'un seul coup ou à petit feu... de manière visible ou invisible... - finalement n'est-ce pas toujours Lui qui vit en nous Son martyre, à Lui ?

Lui seul peut nous rendre capables de persévérer à ne pas « descendre de la Croix »... pour continuer à "se prononcer pour Moi devant les hommes"...

Alors… ?

"Je me prononcerai pour lui devant Mon Père."

 

 

 

"ll était déjà mort...

Mais l'un des soldats, de sa lance, lui ouvrit le côté."

19 mai 2013

Bien-aimés,

Vous le savez, toute ma vie je suis restée dans le silence face aux diffamations destinées à ruiner ma réputation pour freiner d'autant l'évangélisation.

Mais aujourd'hui, il s'agit de quelqu'un d'autre.

Les attaques portent sur le Père Marie-Dominique PHILIPPE OP, décédé donc hors d'état de se défendre.

Tout au long du mois de mai, consacré à Marie, ces attaques allaient s'amplifiant considérant comme un fait établi ce qui n'est que prétendu.

Mon propos ici n'est pas de défendre celui qui n'a pas besoin d'être défendu, celui qui, pendant 33 ans m'a été donné par Dieu comme père spirituel - ce que j'ai toujours considéré, et considère toujours, comme un don gratuit et inestimable.

Non, lui, il n'a pas besoin d'être défendu.

Il a donné sa vie à "Jésus-Christ, le Défenseur", il a vécu sous le souffle du Paraclet, le Défenseur, il a vécu avec Marie, Advocata nostra, il a vécu pour le Père de toute miséricorde.

Mais c'est nous qui avons besoin d'être défendus !

Défendus contre le prince du mensonge ! Défendus pour ne pas le laisser tuer dans nos coeurs la sainteté qui a rayonné du coeur de ce prêtre de Jésus !

Non, les attaques dont il est objet ne changent rien à mon regard sur lui.

Je confesse même que plus il est attaqué et plus je le contemple revêtu de la Gloire promise par Celui à qui il a donné sa vie.

Des paroles de l'Ecriture sont murmurées par l'Esprit Saint à nos coeurs.

En particulier dans l'Apocalypse, les deux témoins mis à mort et qu'il n'était pas permis d'enterrer... leurs cadavres étaient exposés sur la place publique !

Et les habitants de la terre se félicitaient et échangeaient des cadeaux car ces deux témoins étaient leur tourment.

Mais après trois jours une voix du Ciel vint qui disait : "Montez ici" – et la vie leur revenait et ils montaient au Ciel à la terreur de leurs ennemis.

Alors, demeurons fidèles avec Marie, demeurons fidèles pendant ces "trois jours".

Demeurons fidèles à son prêtre quand il est traîné dans la boue, ne craignons pas d'y être traînés avec lui. Plus bas que lui fut traîné le Sauveur : nous l'y rencontrons.

En Marie votre petite soeur Myriam

 

ps : Des témoignages sont-ils des preuves ?

Deux témoins disent vous avoir vu commettre un crime. C'est le cas de Suzanne. Etes-vous coupable pour autant ?

Et si c'est un grand nombre de (faux) témoins, ayant les mêmes intérêts en commun qui vous accusent ? En serez-vous plus coupable ?

Comment allez-vous pouvoir vous défendre ?

Quand vous êtes accusé par des (faux) témoins de ce que vous n'avez pas fait, comment allez-vous prouver ce qui n'existe pas ?

Suzanne avait comme défenseur le jeune Daniel qui a su poser les bonnes questions - mais aussi, Israël l'écoutait !

Et aujourd'hui ?

 

Lettre de Mère Myriam à lire aussi ici.

 

 

 

 

 

 

Après une longue maladie, qui a duré vingt ans, Sœur Marie-Madeleine est décédée à l'âge de quarante-cinq ans, le 19 janvier 2001, après dix-huit années de vie religieuse dans la Communauté des Soeurs Mariales qui a comme spécificité d'accueillir aussi des Soeurs malades.

 

Regards du Père Marie-Dominique Philippe

A l'occasion du Retour à Dieu de notre
Sœur Marie-Madeleine

 

Extraits de l'homélie du Père Marie-Dominique Philippe, le 24 janvier 2001

 

"Cet Evangile (Mc 4, 1-20) nous montre bien le très grand désir que notre petite sœur Marie-Madeleine portait dans son cœur.

Je me permets de parler d'elle puisqu'elle vient de monter au Ciel.

Cette petite sœur, entrée chez les Sœurs Mariales il y a dix-huit ans, était médecin. Elle n'a pas hésité de se donner entièrement à Dieu. D'abord pour se sanctifier ; et aussi afin d'aider les autres.

En raison d'une santé très déficiente depuis le début, elle a été soignée par sa Prieure Générale, Mère Myriam, avec beaucoup d'amour...

Elle nous montre un exemple très beau d'une religieuse toute donnée à Jésus par Marie et en Marie.

Elle désirait être, comme Marie, la bonne terre, avide de garder la Parole de Dieu, avide de garder les enseignements de Mère Myriam, sa « petite mère » comme elle aimait de dire, pour vivre plus pleinement et plus totalement dans un don qui n'a cessé de grandir, un don à Jésus par Marie, avec Elle.

Et je crois qu'en priant pour elle, nous devons la prier aussi pour nous, et demander que nous soyons tous fidèles à notre vocation."

 

 

 

Il y a sept ans,

en avril 2008,

notre chère Soeur Rita-Marie du Saint-Esprit

est décédée à 95 ans, en la 35ème année de sa consécration.

 

Réconfortée par les Sacrements de l’Eglise

et entourée de sa communauté,

elle a offert sa vie à Dieu

au terme d’une grave maladie unie à la Passion du Christ

par la prière de tous nos amis se joignant à nous

pour l’accompagner dans son chemin de Croix.

 

Après avoir reçu la sainte Communion,

suivie d’une longue action de grâce le visage transfiguré,

notre petite Soeur est partie, dans un doux soupir,

juste au terme de l'acte d'adoration et d'offrande

que disait tout doucement pour elle celle qui l'assistait.

Elle nous laissait embaumées d’un parfum intense… celui de sa charité.

 

C'est une vraie servante de Dieu et de son Eglise qui a été appelée par son Maître :

son dévouement pour l'Eglise persécutée pendant l'ère communiste,

son service auprès des personnes consacrées alors aux abois, étaient édifiants.

 

Nous rendons grâce à Jésus pour la vie très simple de son humble épouse

et nous recommandons son âme à la prière des prêtres, pour qui elle avait tant fait,

et de toute l'Eglise pour laquelle elle s'est dévouée dans la discrétion.