"MOI, MONSEIGNEUR EDUARD KOJNOK, EVEQUE DE ROZNAVA,
JE
ME PORTE GARANT DE CETTE COMMUNAUTE
COMME
DE SA
FONDATRICE."

(et accédez à la déclaration intégrale de Monseigneur KOJNOK)

De fait, c'est moi qui ai reconnu cette communauté, par Décret, le
2 février 1999 comme Congrégation de droit diocésain. Depuis, je n'ai eu
qu'à m'en féliciter."

***

"Les paroles de notre Saint Père sur le martyre qu'il nous faut souvent
accepter pour suivre le Christ trouvent un exemple éclatant dans le
martyre de Mère Myriam et de sa Communauté. Des harcèlements et
menaces jusqu'à la flagellation publique via la presse, rien ne leur est épargné.

A l'exemple du Divin Sauveur, Mère Myriam se tait.

Ses ennemis ont alors beau jeu de se servir unilatéralement des médias
qu'ils trompent d'autant plus facilement qu'ils sont seuls à parler.
Mais ces mêmes articles, inspirés par eux,
ils n'hésiteront pas ensuite à les utiliser comme preuves.
Tout comme ils utilisent aujourd'hui des articles (tout aussi faux et inspirés par eux)
datant d'il y a treize ans.
C'est ainsi que le mensonge engendre le mensonge et finalement le meurtre ;
meurtre de la justice et de la dignité humaine,
mort sociale de l'innocent."

"Comme toujours, les accusations sont crues comme vérité sans même
entendre l'autre partie."

"Mais le devoir, non seulement de l'Eglise mais de tous les hommes de
bonne volonté, est de les défendre."

"Mère Myriam est fidèle, constante dans les épreuves, patiente à l'égard
de ses ennemis et fervente dans la charité, en leur pardonnant avec
magnanimité.

Depuis 18 ans, elle accepte en silence d'offrir à Dieu
les calomnies les plus éhontées
et qui n'ont pas résisté à un examen un tant soit peu sérieux.
Mais les très nombreuses familles qui aiment cette communauté
souffrent devant ces calomnies et injustices contre la
communauté de leur fille.

Aujourd'hui,
en tant que leur Evêque protecteur,
mon devoir est de parler.
Toutes leurs souffrances et leurs épreuves durent depuis trop longtemps !

Cela est préjudiciable à l'Eglise
en empêchant
le bien que cette communauté peut faire.

Dans mon diocèse, leur sérieux, leur joie et leur prise au sérieux de
l'Evangile font l'admiration du peuple et augmentent la ferveur des
ecclésiastiques.

Leur joie, leur silence, leur patience et leur constance à travers tant
d'épreuves infligées, parlent autant que la force de leur témoignage, de
leur charité fraternelle et leur évangélisation.

Les qualités humaines de Mère Myriam – et elles sont nombreuses –
elle les considère comme rien à côté de l'Amour du Christ et de sa
Mère au Cœur sept fois blessé, qu'elle a choisie pour sa Mère.

Dans mon diocèse, ses passages font un très grand bien sur tous les
plans, à l'Eglise et au peuple, pour une plus grande fraternité.

Elle vit ce qu'elle enseigne, c'est pour cela que le peuple ne s'y trompe
pas et est attiré par ce qu'elle dit autant que par ce qu'elle vit.

Le Cardinal Decourtray a écrit en 1988 : "Mère Myriam a toujours été
obéissante aux conseils qui lui ont été donnés". Je le confirme
aujourd'hui à 100%. Cette obéissance, très souvent, a même été
héroïque. J'aimerais pouvoir en dire autant de tous les religieux et
ecclésiastiques.

Moi aussi, j'aurais pu certes garder l'anonymat "par peur des
représailles" comme les si courageux détracteurs de ces quelques
religieuses silencieuses.

Mais un homme d'honneur ne peut tenir compte ni des lettres
anonymes comportant des calomnies anonymes, ni des délations dont
les auteurs exigent l'anonymat !"

"Et je souhaite que les Sœurs Mariales se multiplient dans mon
diocèse, en Slovaquie et dans le monde entier."

Roznava, le 19.février 2001

Eduard Kojnok
Evêque diocésain de Roznava

quelques extraits de la déclaration de Monseigneur Eduard KOJNOK,
Evêque diocésain de Roznava, 19.02.01