LA VERITE SUR LES SŒURS DE MERE MYRIAM

On les appelle "les Sœurs bleues" à cause de leur vêture bleu ciel.

Elles ont deux implantations dans la Loire : à Saint Jodard, dans une ancienne ferme, au lieu-dit Le Cellard,

et à Mars, dans l'ancienne maison des sœurs Saint Charles.

Cette dernière est la maison-mère de la Congrégation tandis que le siège est en Slovaquie où Mgr Kojnok l'a reconnue.

Ces temps derniers, la presse nationale a mis à la une cette congrégation nouvelle…

Le maire de St-Jodard, M.Bobillon,

qui connaît les Sœurs Mariales et leur fondatrice, Mère Myriam, depuis le début,

se dit très étonné par cette campagne.

"On n'entend jamais parler d'elles dans la village, elles ont d'excellents rapports avec leur voisin" répète-t-il.

S'il y a eu, voici 15 ans, à leurs débuts à St-Jodard, des moments difficiles et mouvementés, il l'explique.

"Elles eurent à régler un problème de propriété

parce qu'une sœur a quitté la communauté et a voulu reprendre la maison dans laquelle elles logeaient et qu'elle leur avait louée.

C'est une affaire privée.

Elles avaient fait le choix aussi de l'accueil de drogués, gens mal dans leur peau, ou fragiles sur le plan psychique.

D'où des agitations ou des cris, la nuit, sur la place de St-Jodard.

Tout cela est loin mais l'impression qu'elles traînent comme un boulet ce passé difficile.

Il s'est toujours trouvé également des parents voulant sortir leur fille de cette communauté,

mais ce sont des filles majeures, libres de leur choix".

 

"A St-Jodard, au milieu des champs, la vie se déroule dans le silence, l'étude, le travail manuel, et la prière.

Les offices ponctuent la journée, récités recto tono dans une étable transformée en une jolie petite chapelle.

Leur vie est pauvre mais joyeuse et saine."


"Moi, évêque de Roznava;
je me porte garant
de cette communauté…"

A la suite des articles publiés dans la presse nationale, et dont un certain nombre de nos lecteurs se sont étonnés,

Mgr Eduard Kojnok, évêque de Roznava, en Slovaquie, qui a reconnu les Sœurs Mariales, a publié une déclaration de soutien à leur égard.

"Les paroles du Saint Père sur le martyre qu'il nous faut souvent accepter pour suivre le Christ

trouvent un exemple éclatant dans le martyre de Mère Myriam et de sa communauté.


Des harcèlements et menaces jusqu'à la flagellation publique via la presse, rien ne leur est épargné.A l'exemple du Divin Sauveur, Mère Myriam se tait.

Ses ennemis ont beau jeu de se servir unilatéralement des médiasqu'ils trompent d'autant plus facilement qu'ils sont seuls à parler.

C'est ainsi que le mensonge engendre le mensonge et finalement le meurtre,

meurtre de la justice et de la dignité humaine, mort sociale de l'innocent.

Mère Myriam accepte en silence ce martyre non (encore) sanglant

où des hommes costauds n'hésitent pas à utiliser les rouages du monde

pour terroriser ces femmes totalement consacrées à Dieu et toute vouées à sa Mère, dans le silence et la prière.

Mais l'Eglise, elle, ne peut pas se taire sans paraître, devant Dieu et devant l'histoire, complice de ces trahisons.Moi, Monseigneur Eduard Kojnok, évêque de Roznava, je me porte garant de cette communauté comme de sa fondatrice.

De fait, c'est moi qui ai reconnu cette communauté par décret, le 2 février 1999, comme congrégation de droit diocésain.

Depuis, je n'ai eu qu'à m'en féliciter.


J'en assume toute la responsabilité devant Dieu et les hommes.


Aujourd'hui, de tous les évêques vivants, c'est moi qui connais depuis le plus longtemps et le mieux cette communauté.

J'ai pris le temps de faire moi-même les enquêtes préliminaires à sa reconnaissance.

Je la vois vivre au quotidien depuis des années

et je suis témoin du grand bien qu'elles font à mon diocèse et des bonnes relations avec les familles…".


L'évêque témoigne aussi que Mère Myriam

"réveille partout où elle passe la foi en Dieu

et le désir de fraternité entre les hommes

dans le respect même de leurs différences.


Depuis 18 ans,

elle accepte en silence les calomnies les plus éhontées

et qui n'ont pas résisté à un examen un tant soit peu sérieux.


Le Cardinal Decourtray a écrit en 1988 :

"Mère Myriam a toujours été obéissante aux conseils qui lui ont été donnés".

Je le confirme aujourd'hui à 100%.

 

Mais ses qualités humaines,

Mère Myriam les considère comme rien

à côté de l'Amour du Christ et de la Sainte Vierge, sa Mère.


Elle vit ce qu'elle enseigne,

c'est pour cela que le peuple ne s'y trompe pas et est attiré par ce qu'elle dit autant que par ce qu'elle vit".

L'évêque parle des familles "qui cherchent tous les moyens pour récupérer les jeunes filles".

Et il ajoute :

"Il suffit que quelques familles se réunissent en association afin de discréditer une communauté religieuse

pour faire taire la multitude de familles généreuses et heureuses de savoir leur fille dans une communauté fervente…


Aussi, je demande qu'il soit noté

que moi, Monseigneur Eduard Kojnok, évêque de Roznava, successeur des Apôtres,

proteste ouvertement contre le sort qui est fait à Mère Myriam et à sa communauté.

Et je souhaite que les Sœurs Mariales se multiplient dans mon diocèse, en Slovaquie, et dans le monde entier".

Louis PRALUS
L'ESSOR du Roannais, 2 mars 2001